Effet des faibles doses : preuves et inférences - Ineris - Institut national de l'environnement industriel et des risques Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Rapport Scientifique INERIS Année : 2011

Effet des faibles doses : preuves et inférences

Résumé

Discussing how plausible are the “low dose” effects related to environmental issues is a necessity. However, it is not a “low dose” but rather a “low effect”. To be more accurate, because “low effects” on large populations are not that small, it should be better to say “doses with undetectable effects”. Hereafter, this “poorly detectable effect” concept is described from a toxicology and epidemiology view point. We also discuss how to set up a boundary for the low effect region. Once it is done, the different types of inference from observed situations (i.e. high effects) to situations of relevance for public health are reviewed, with a view to characterize their level of confidence. The first type is extrapolation from higher to lower doses, or higher dose rates to lower dose rates. The second type is transposition from human to human or from animal to human. The third type can be called “analogy” as is done in the “read across” approaches, where QSAR (Quantitative Structure Activity Relationship) methodology can be used. Those three types of inferences can be associated with an estimate of the “distance” between observed and predicted areas, but also they can be backed by mechanistic theories. The new tools of predictive toxicology are helpful both in deriving quantitative estimates and grounding inferences on sound bases.
Les définitions d’une dose et ses concepts physiques associés varient notablement : énergie par unité de masse de tissu (e.g. joule/kg) ; énergie par unité de masse et de temps (e.g. watt/kg) ; masse par unité de masse corporelle et par jour (e.g. mg/kg de poids corporel et par jour). Certains appellent « dose » des concentrations dans l’air (e.g. mg/m3), avec référence explicite (cf. toxicité aiguë, subaiguë) à la durée, ou sur des durées floues. Ainsi, la dose n’est pas forcément une incorporation (d’énergie ou de masse) sur une durée. Malgré ce flou, la discussion sur les grandeurs physiques reste secondaire. La question des « effets des faibles doses » est en réalité celle des « doses à faible effet » et, au-delà, celle de la façon d’inférer des effets potentiels en deçà de ce qui est observé avec les outils d’investigation du vivant.
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Origine : Publication financée par une institution

Dates et versions

ineris-01869378 , version 1 (06-09-2018)

Identifiants

  • HAL Id : ineris-01869378 , version 1

Citer

Philippe Hubert. Effet des faibles doses : preuves et inférences. Rapport Scientifique INERIS, 2011, 2010-2011, pp.4-7. ⟨ineris-01869378⟩

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