Etat des lieux sur les connaissances apportées par les études expérimentales des sources de particules fines en France - Ineris - Institut national de l'environnement industriel et des risques Accéder directement au contenu
Communication Dans Un Congrès Année : 2019

Etat des lieux sur les connaissances apportées par les études expérimentales des sources de particules fines en France

Résumé

Le projet SOURCES avait pour premier objectif de réaliser une synthèse des études scientifiques permettant l’identification et la quantification des sources de particules dans l’air ambiant (PM10 et PM2,5) en France. L’accent a été porté principalement sur l’impact des sources anthropiques en milieu urbain au cours des dix dernières années et/ou sur les résultats obtenus par la mise en oeuvre d’outils statistiques de traitement de données expérimentales. Ces méthodologies incluent, notamment, la détermination très étendue des constituants de la matière particulaire via la détermination d’une grande diversité de traceurs spécifiques, suivie de l’utilisation d’outils statistiques. La plupart des études récentes se basent sur les approches de type Positive Matrix Factorization (PMF), présentant l’avantage de ne pas dépendre des hypothèses de départ concernant le nombre et la nature des sources à quantifier. La comparaison de résultats issus de différentes études basées sur une même approche contient une part d’incertitude liée aux inhomogénéités de traitement de données. Ainsi, le deuxième objectif de SOURCES était de proposer une ré-analyse homogène de jeux de données nationaux acquis au cours de ces dernières années. De 8 à 11 profils chimiques ont été identifiés sur chaque site grâce à la présence des traceurs spécifiques les caractérisant, dont 9 sont communément retrouvés sur la majorité des sites. Ces derniers correspondent à la combustion de la biomasse, aux émissions primaires liées au trafic routier, à deux facteurs riches en aérosols inorganiques secondaires (nitrate et sulfate d’ammonium), à des particules biogéniques primaires et secondaires, aux sels marins frais ou processés, et aux poussières minérales. Deux facteurs supplémentaires, correspondant aux émissions industrielles (rejets primaires et/ou composés issus des résidus de la combustion de fioul lourd) ont été résolus sur un nombre réduit de sites. Ce travail d’harmonisation constitue la première étude de type modèle-récepteur harmonisée et multi-sites des sources de particules en suspension (PM). Cet apport méthodologique de SOURCES représente un pilier important dans le domaine d’études des sources de PM et pourra servir à la communauté scientifique, notamment dans le cadre des activités du Centre commun de recherche de la Commission européenne (Joint Research Center) et du comité européen de normalisation. De plus, cette méthode pourra être utilisée dans les futures études PMF à large échelle spatiale permettant ainsi, d’améliorer la comparabilité des résultats (profils chimiques, par exemple) entre les différents sites et différentes régions.
Fichier non déposé

Dates et versions

ineris-03237790 , version 1 (26-05-2021)

Identifiants

  • HAL Id : ineris-03237790 , version 1

Citer

Olivier Favez, Jean-Luc Jaffrezo, Dalia Salameh, Tanguy Amodeo, Samuel Weber, et al.. Etat des lieux sur les connaissances apportées par les études expérimentales des sources de particules fines en France. Rencontres scientifiques ADEME-ANSES "Recherche sur l’air : Sources, effets sanitaires et perspectives", Oct 2019, Paris, France. ⟨ineris-03237790⟩

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