Phytoextraction in situ du Zn et du Cd par l’hyperaccumulateur Arabidopsis halleri en co-culture avec le saule des vanniers (PHYTOEXCO) - Ineris - Institut national de l'environnement industriel et des risques Accéder directement au contenu
Communication Dans Un Congrès Année : 2019

Phytoextraction in situ du Zn et du Cd par l’hyperaccumulateur Arabidopsis halleri en co-culture avec le saule des vanniers (PHYTOEXCO)

Résumé

Cette étude vise à optimiser les pratiques culturales de l’arabette de Haller et des saules, afin d’augmenter le potentiel de phytoextraction du Zn et du Cd chez ces deux espèces (accumulation et/ou biomasse). Différentes pratiques agronomiques sont testées pour augmenter ces paramètres : l’application de fertilisant NPK, la co-culture, et l’ajout d’un amendement biologique à base de champignons mycorhiziens. Parallèlement à cela, l’impact sur le fonctionnement biologique du sol de la phytoextraction et des différentes pratiques proposées, est évalué en suivant divers indicateurs microbiens (biomasse et activités enzymatiques microbiennes) en fonction de la contamination et des modalités de culture (sol contaminé non végétalisé, végétalisé par les saules seuls, l’arabette seule, ou la co-culture). Nos résultats confirment le caractère tolérant et accumulateur de l’arabette et du saule vis-à-vis du Zn et du Cd. En effet, les concentrations foliaires en Zn et en Cd de ces deux espèces végétales mises en co-culture sont supérieures aux valeurs physiologiques (respectivement, 71 fois et 3 fois plus pour le Zn et 3 fois et 1.07 fois plus pour le Cd). Nous avons également montré que l’arabette de Haller accumule significativement plus de Cd au stade fructification par rapport aux stades rosette et floraison. Par ailleurs, afin de vérifier l’état de mycorhization spontanée de l’arabette de Haller, des racines d’arabette ont été collectées sur le site expérimental contaminé à différents stades de développement (rosette, floraison, fructification). Aucune mycorhization spontanée n’a été décelée au niveau de l’arabette de Haller quel que soit le stade de développement sur le site contaminé en présence de NPK. Il est envisagé de vérifier la capacité de mycorhization ou non de cette espèce végétale sur des parcelles nom amendées avec du NPK. De plus, une mycorhization induite dans des conditions contrôlées en présence d’une plante nurse et d’un inoculum mycorhizien commercial sur un sol non contaminé sera également testée. Les quantifications de biomasses bactériennes et fongiques (via le dosage des marqueurs lipidiques spécifiques : acides gras associés aux phospholipides (AGPL) des bactéries G+ et G-, des champignons saprotrophes et mycorhiziens) ainsi que des dosages de deux activités enzymatiques microbiennes (déshydrogénase et fluorescéine diacétate) ne montrent aucune différence significative entre les différentes modalités de culture (sols sous les arabettes, sous la saulaie, sous la coculture et sans végétation).
Fichier non déposé

Dates et versions

ineris-03237793 , version 1 (26-05-2021)

Identifiants

  • HAL Id : ineris-03237793 , version 1

Citer

Arnaud Grignet, Valérie Bert, Joel Fontaine, Anissa Lounès - Hadj Sahraoui. Phytoextraction in situ du Zn et du Cd par l’hyperaccumulateur Arabidopsis halleri en co-culture avec le saule des vanniers (PHYTOEXCO). Journées Condorcet, Jun 2019, Reims, France. ⟨ineris-03237793⟩
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